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RENOUVO (Réseau pour la nouvelle orthographe du français)

Rectifier l'orthographe

L’Académie française, comme les instances francophones compétentes (notamment en Belgique et au Québec), a approuvé à l’unanimité un certain nombre de rectifications proposées par le Conseil supérieur de la langue française. Celles-ci ont été publiées au Journal officiel de la République française le 6 décembre 1990. En outre, l’Académie les mentionne dans l’édition de son Dictionnaire en cours de publication, et en emploie dans les articles de ce Dictionnaire (évènement, par exemple).

L’orthographe, si on la compare à un vêtement de la langue, doit s’ajuster à l’évolution. Depuis trois siècles, l’Académie française n’a cessé de s’en occuper.

En 1740, par exemple, dans la troisième édition de son Dictionnaire, elle a modifié la graphie d’un mot sur quatre. Un siècle plus tard, en 1835 (6e édition), l’Académie a réintroduit le t dans les pluriels enfans, contens et d’autres ; ai a remplacé oi dans j’avois, il étoit, qui sont devenus j’avais, il était.

Les rectifications actuelles touchent quelques milliers de mots ; or près d’un tiers d’entre eux avaient déjà en 1990 une forme dite nouvelle dans un ou plusieurs dictionnaires d’usage courant. Les éditions récentes de ceux-ci enregistrent une très large proportion des formes rectifiées. Les outils informatiques, en particulier les vérificateurs d’orthographe, sont également mis à jour.

Ces rectifications tendent à supprimer des anomalies de l’orthographe française, des exceptions ou des irrégularités (les rectifications ne concernent ni les noms propres ni leurs dérivés). Elles touchent en moyenne moins d’un mot par page d’un livre ordinaire et, souvent, il s’agit d’un accent.

  • Par exemple, l’accent circonflexe ne se met plus (à quelques exceptions près, justifiées) sur les lettres i et u : abime, assidument, connaitre, il apparait, couter.
  • L’accentuation de mots tels allègement, allègrement, évènement correspond maintenant à leur prononciation habituelle.
  • Des familles désaccordées sont harmonisées : bonhommie s’écrit avec deux m comme homme ; boursouffler ressemble à souffler.
  • Les numéraux composés, cardinaux ou ordinaux, sont unis par des traits d’union : vingt-et-un-mille-deux-cent-cinq, huit-centième.

Les graphies anciennes restent admises. Quant aux graphies nouvelles, elles ne peuvent que rendre service aux usagers d’aujourd’hui et de demain.

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